politique
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approches complémentaires et santé publique
- Le 11/02/2013
- Dans Politique de santé
Je signale à mes lecteurs un excellent article de synthèse "Politiques, cessez de diaboliser les médecines douces" par Jean-Luc Martin-Lagardette, accessibles par ce lien.
A lire, notamment, la lettre ouverte au président, aux vice-présidents et au rapporteur de la commission d´enquête "dérives sectaires et santé".
Je n'ai pas grand chose à ajouter à ces propos auxquels je souscris totalement, si ce n'est mon éclairage personnel.
Cela fera cette année 27 ans que je suis sortie de la faculté de Pharmacie, pour continuer mes apprentissages en tant qu'interne des hôpitaux de Paris pendant 4 ans. A l'époque de la parution du fameux arrêté du 9 août 1991 (supposé sécuriser l'objectif "le bon médicament au bon malade au bon moment"), j'étais en stage clinique dans un grand service de Rhumatologie d'un très grand hôpital parisien, et je lançais une étude de terrain sur les non-conformités entre traitements prescrits et traitements réellement administrés au patient, avec relevé exhaustif de toutes les anomalies.
Tout mon engagement par la suite a été marqué par cette expérience, dont 16 ans sur le terrain en pharmacie hospitalière.
Est venu un jour où j'ai pleinement compris (et non pas seulement pensé, mais vraiment intégré totalement par mon vécu), que le risque "zéro" c'est tout simplement de faire en sorte de ne pas tomber malade ... et tout de suite derrière, la question : comment faire ? Rien dans mes longues études ne m'avait sensibilisée à la véritable prévention, on m'avait seulement appris à connaitre comment fonctionne le corps humain et tout ce qui soigne les symptômes.
Mes études en naturopathie, mon chemin personnel et mes multiples lectures et rencontres m'ont amenée maintenant dans une vision très élargie de ce qu'est la santé.
La santé n'est pas un business. C'est un droit, pour chacun, à tout âge. C'est un choix, aussi.
Les personnes que j'accompagne ne sont pas choquées par ces propos, elles sont invitées à en faire l'expérience.
Dans tous les métiers, il y a des personnes malhonnêtes ou simplement ignorantes. La plus grande des ignorances est de ne pas connaitre ses limites et de penser qu'on est supérieur aux autres et qu'on a le droit de les juger parce qu'on a fait telles études, que l'on fait partie de telle caste, qu'on a momentanément telle reconnaissance par la société.
Je rêve d'un avenir proche où respect, ouverture et tolérance seront installés entre toutes les approches de santé, pour le plus grand bien de tous.
Toutes les ressources sont déjà bien présentes, et de belles expériences sont déjà en place. Continuons.