abondance

  • Etre en Vies - Newsletter du 31 juillet 2014

    Etre en Vies

    Depuis plusieurs semaines l'énergie du bouleau est très présente dans mon travail. Dans la tradition celtique, le bouleau est l'arbre de la lumière. Tout près du cercle polaire, les forêts de bouleau survivent à un long hiver sans jour après six mois d'été sans nuit. Au printemps et en été, le bouleau symbolise la fleur de la jeunesse. A l'automne, il borde de son feuillage doré le chemin du milieu de la vie. L'hiver venu, il célèbre les noces du ciel et de la terre. C'est aussi l'arbre du juste milieu.

    L'élixir floral de bouleau nous aide à développer une perspective claire de ce que nous avons à faire de nos vies, et à mobiliser l'énergie dont nous avons besoin pour poursuivre notre chemin d'évolution. Il nous protège des influences extérieures, éclaire notre existence et conduit l'âme vers la maturité. Associé à d'autres élixirs en fonction du besoin propre de chacun à l'instant présent (Edelweiss, Iris, Tournesol, Bouton d'Or, Tilleul, Buis, ...), c'est une puissante clé d'évolution et de transformation.

    Si vous doutez de la capacité d'un élixir floral à véhiculer de telles vibrations, peut-être serez-vous intéressé par le documentaire "On a retrouvé la mémoire de l'eau" où le Professeur Luc Montagnier et d'autres scientifiques expliquent les liens entre physiologie et physique quantique. Les choses sont simples, en vérité. C'est mon avis en tous cas. Savez-vous ce qu'Einstein en disait ?

    Au mois d'Août, je vous accueille en rendez-vous individuels sur place ou à distance, par contre je ne planifie pas de rendez-vous collectifs. Je vous propose des retrouvailles à la rentrée le jeudi 11 septembre de 18h30 à 21h pour la présentation des activités de l'année à venir avec notamment un rendez-vous "Etre en Vies" toutes les 4 semaines. Merci de vous inscrire et de prévoir un petit quelque chose à partager, salé ou sucré végétarien.

    Je vous souhaite un mois d'août de lumière et d'abondance dans tous les domaines de votre vie.

    Béatrice

    Fillle soleil jupe

  • fermer le cahier 2013 en douceur

    Pas un mot sur 2014 avant d'avoir fermé en douceur et en conscience le cahier 2013 !

    Merci pour votre présence, votre confiance, les moments partagés, les joies, les chagrins, les libérations, les rires !

    Merci pour cette belle année d'abondance dans tous les domaines !

    Merci tout spécialement aux quelques êtres les plus proches de mon coeur. Rien ne serait pareil sans vous !

    Juste quelques heures pour terminer l'année joliment, et laisser monter en soi les intentions justes pour ce qui va advenir, juste après, tranquillement ...

    Du fond du coeur, je vous embrasse.

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  • l'empathie

    L'EMPATHIE

    " L'empathie c'est, à la vitesse de l'éclair, sentir ce que l'autre sent et savoir qu'on ne se trompe pas, comme si le cœur bondissait de la poitrine pour se loger dans la poitrine de l'autre.
    C'est une antenne en nous qui nous fait toucher le vivant : feuille d'arbre ou humain.
    Ce n'est pas par le toucher qu'on sent le mieux mais par le cœur.
    Ce ne sont pas les botanistes qui connaissent le mieux les fleurs, ni les psychologues qui comprennent le mieux les âmes, c'est le cœur. Le cœur est un instrument d'optique bien plus puissant que les télescopes de la Nasa. C'est le plus puissant organe de connaissance, et c'est une connaissance qui se fait sans aucune préméditation, comme si ce n'était plus nous qui faisions attention à l'autre, comme s'il n'y avait plus qu'une attention pure et une bienveillance fondée sur la connaissance de notre mortalité commune.
    Ce qui est très curieux, car qui est-on, à ce moment-là ?
    Toute sagesse qui vient dans le carcan d'une méthode est dépassée par le cœur.
    Ce moment qui foudroie toutes les carapaces d'identité, qui saute par-dessus l'abîme qui me sépare d'autrui et où le cœur de l'autre est deviné jusqu'en ses moindres battements, donne la plus grande lumière possible sur l'autre.
    Dans l'empathie, on peut prendre soin de l'autre comme jamais il ne prendra soin de lui-même, par une attention qui est tendue comme un rai de lumière, mais il n'y a aucune emprise psychique sur lui. C'est l'art double de la plus grande proximité et de la distance sacrée.
    (........)
    Sans le cœur, il n'y a pas d'empathie, car avoir du cœur, c'est sortir de soi, mais s'il faut ressentir l'autre jusqu'à presque le devenir, il faut en même temps maintenir une distance sous peine de sombrer dans la fusion. L'empathie livrée à elle-même va à l'infini et par là elle se perd.
    C'est par empathie que la mère arrive à entendre les pleurs de l'enfant juste avant qu'ils n'arrivent, mais c'est par fusion que certaines mères ligotent l'âme de l'enfant à la leur de manière infernale : la limite de l'empathie, c'est la fusion, qui est de l'entre-dévorement.
    Dans l'état de fusion totale, une mère n'aura même pas besoin de parler pour que l'enfant agisse, parce qu'elle lui parle à l'intérieur de lui. Dans la fusion, la proximité est terrible parce que quelqu'un a pris le pouvoir sur quelqu'un d'autre.
    La distance, qui n'est peut-être qu'une ligne de démarcation, est faite avec le couteau de la parole. C'est le langage qui empêche l'anthropophagie de la fusion. "
    Christian BOBIN
    Extrait de « La lumière du monde »

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